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Interviews, My job, Work

J’ai un article de 6 pages dans Gala

Je ne pensais pas écrire ce type d’article un jour, mais j’avais envie de garder une trace écrite de ce merveilleux souvenir. On m’a appelé pour que je puisse tester la cure Sensicure de Avène, et si j’étais intéressée de partager mon expérience dans Gala. Je m’attendais à un petit article et puis j’ai eu le plaisir de découvrir 6 pages dans le numéro du 5 aout !

Impressionnant de voir sa petite tête en grand dans un magazine familial, que l’on a tous lu et tous eu chez soi. J’ai acheté la version numérique et j’ai écris ce petit article pour en garder un chouette souvenir, si vous ne l’avez pas encore lu, c’est donc l’occasion ! Je suis toujours aussi un peu choquée, émue, et touchée d’avoir eu cette opportunité. Merci la vie <3

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My job, Work

J’ai testé : cumuler 4 métiers sans péter un plomb !

Très souvent, je reçois des messages sur instagram me demandant comment j’arrive à cumuler toutes mes activités, et je n’hésite pas à montrer aussi les coulisses de mon organisation et mes états d’âmes aussi lorsque je suis à bout de force.

Alors j’avais envie d’écrire un article humeur par ici pour vous expliquer un peu ma routine de travail, ce que je fais dans la vie (car j’avoue, il y en a qui sont pas mal perdus par ici), comment je m’organise et comment j’ai besoin aussi de faire une pause parfois.

Je suis donc actuellement : 
Community manager freelance et chef de projet évènementiel
Mannequin depuis 11 ans
Blogueuse et « influenceuse » (même si je n’aime pas ce terme)
Créatrice de la marque Hoanui

Rien que ça. La fille qui avait peur de s’ennuyer quoi.

Mais il faut savoir que tout est indirectement lié et tous ces métiers font parti de moi. En effet, j’ai fais un master de communication spécialisation digital et conception de blog. J’ai travaillé depuis 5/6 ans dans le marketing et la communication, c’est un métier qui me fascine car j’apprends tous les jours. J’ai la chance d’avoir un papa d’1m92 et de faire 1m80 donc je fais du mannequinat depuis que j’ai 15 ans. Ça a toujours été mon job à côté de mes études, et c’est grâce à ça que je suis autonome depuis que j’ai 16 ans en me payant mes assurances, mes heures de conduite, mes voitures, mes fringues, mes apparts. En sortant de formation littéraire, et en alliant déjà ces deux métiers, j’ai eu l’envie de raconter mes aventures et de partager mon amour pour la mode, les voyages, les bonnes adresses à travers un blog et mon compte Instagram. J’ai toujours été celle de la bande qui adore organiser les voyages, repérer à l’avance toutes les bonnes adresses, ou vouloir absolument faire les boutiques/friperies sur mon passage.

C’est donc avec la somme de ces 3 jobs que l’idée de créer ma marque Hoanui a mûrit en moi. Au départ, je voulais aussi penser à un « après » mon métier de communication. En effet, je n’ai pas de vie et c’est un métier très prenant. Pas de notion de jours férié, de week-end, d’heures classiques. Alors je sais que lorsque j’aurai une famille, j’aimerai un travail où je puisse à la fois m’épanouir créativement et puis pouvoir assurer la gestion (avec le bouton stop), quand on le pourra.

Pour l’instant chaque métier est lié. Quand je réalise des shootings photos en tant que mannequin, les marques me parlent de leur problématique de stratégie social media, puis vont peut être vouloir que je leur aide à développer leur visibilité en parlant d’eux sur les réseaux sociaux ou mon blog. Grâce à tous les contacts que j’ai réalisé au long de mes années d’expérience de mannequinat, j’ai aussi pu à mon tour bénéficier de conseils précieux.

Mes astuces d’organisation 

– Les clients sont ma priorité (clients community management, SAV hoanui, colis Hoanui), et je passe en second (instagram, blog, contrats de mannequinats) : donc quoiqu’il en soit par rapport à ma charge de travail, je privilégie dans ma journée toujours ça en premier. Le soir ou le week-end, je réalise donc le reste. Je réponds à vos messages privés, je fais des photos instagram, je trie mes mails insta entre 22h et minuit très souvent ou le week-end.
– Il faut apprendre à dire NON et à repousser : je ne vous cache pas que de travailler 7/7 et quasiment 14/24 c’est un peu compliqué et que mon moral est souvent en berne. Pour cela, je repousse les tâches sur mon agenda en priorisant les actions VRAIMENT importantes, je me rappelle que je ne sauve pas des vies et que je bosse (juste) dans la communication, si je dois faire une sieste de 20min quand je bosse chez moi je le fais, repousser mon réveil, m’imposer un jour OFF en plein milieu de la semaine (à mes risques et périls de bosser du coup le dimanche), refuser des contrats et des choses trop contraignantes qui vont me prendre beaucoup de temps etc..
– La clé c’est d’adapter et organiser son emploi du temps : j’ai plusieurs agendas, j’ai 5 boites mails histoire de tout différencier : 1 pour le SAV de Hoanui, 1 pour instagram/blog, 1 pour mes clients de community management, 1 pour le SAV de mon client Wandertea et 1 gérée par un agent qui me représente pour des clients pour mon blog/instagram, je classe tous mes mails avec des libellés précis pour tout retrouver, j’utilise des outils bien précis d’organisation. Egalement, je peux bosser le soir pour privilégier un moment entre amis la journée un week-end par exemple et évidemment, j’embarque mon ordinateur absolument partout : rendez-vous, voiture etc pour ne jamais « perdre » de temps et pouvoir mieux profiter dans des moments vraiment importants.

Vous pouvez aussi retrouver tous mes outils par ici dans un autre article que j’avais déjà écrit à ce sujet.

Alors comment je gère tout ça au niveau psychologique ? 

Je me dis que c’est un moment de ma vie qui est aussi un passage très complet et assez intense, mais qu’il est important de pouvoir bénéficier de toutes les opportunités qui s’offrent à nous. J’aurai 28 ans dans 3 mois donc le mannequinat sera bientôt terminé (je suis sur le déclin face à toutes ces petites jeunes de 16 ans qui arrivent haha), et puis les réseaux sociaux sont aussi éphémère je pense avec tous ces algorithmes qui nous rendent dingues et nous gâchent nos moments de partages.

J’essaye donc pour l’instant de ne rien abandonner et de continuer le plus possible tant que j’ai encore la force de tout combiner. Au fur et à mesure, le but est d’abandonner totalement le mannequinat et pourquoi pas un jour arrêter totalement de travailler pour des personnes en tant que community manager pour travailler juste pour moi et mes projets avec Hoanui. Mais pour l’instant la question n’est pas encore là puisque je suis reconnaissante de pouvoir d’abord payer mon loyer et mes factures avec mon travail de community manager et arrondir les fins de mois grâce à mes boulots de mannequinats/instagram/blog ce qui me permet de pouvoir essayer de voyager ou mettre de l’argent de côté pour un futur achat immobilier. Avec Hoanui, impossible de sortir 1€ de salaire actuellement et je préfère le préciser face aux nombreux messages que je reçois. Même si pour l’instant ça a été une aventure extraordinaire, tout l’argent des ventes est réinvestis dans la société : collection hiver, fournisseurs, comptable, prêt de 30 000€, douane, TVA, URSSAF…

Donc je n’ai pas d’autres « choix » que de continuer à donner le maximum de moi-même pour faire en sorte d’être la plus épanouie possible dans tous mes projets et pouvoir enfin un jour vivre de mes propres rêves et mes propres décisions 💪🏼

Si vous avez envie de me poser quelques questions à propos de tout ça, je vous retrouve en commentaire avec plaisir !

Bisous à tous ❤️

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Hoanui, Humeur, My job, Work

Pourquoi s’oblige t’on à être une #girlboss ?

De nos jours, nous sommes plusieurs femmes à créer notre entreprise, ou essayer de réussir dans notre carrière, se créer un réseau, un statut social, à avoir des ambitions, des projets, à tout cumuler : vie de famille, conjoint, amis…

Alors le matin hop c’est parti pour une autre journée marathon : un café, une petite robe, son sac de bureau sur l’épaule droite, son sac de sport sur l’épaule gauche, son déjeuner pour le midi et son plus beau sourire de circonstance pour être prête à affronter la journée.

Parce que c’est rentré dans les moeurs, c’est comme ça de toute manière, on voit tout le monde réussir sur instagram, créer des entreprises comme on s’achète une paire de chaussures, exposer aux yeux du monde sa réussite, ses conseils d’auto entrepreneur et femme qui réussi, ses conférences et afterworks pro, ses quotes d’inspiration à tout va.

Et soudainement, une vague de #Girlboss est apparue sur les réseaux. Mais au fond, c’est quoi une girlboss ? Une femme qui essaye de tout combiner ? Une femme qui réussit ? Une femme sans faille qui nous fait croire au commun des mortels qu’on peut tous réaliser nos rêves avec un peu de courage et d’ambition ?

Au départ, je croyais beaucoup en ce terme si prometteur. Enfin des femmes mis en avant pour leur volonté de tout donner, de partir de rien pour bâtir un empire, leur projet, donner vie à ses passions. Comment ne pas soutenir cette cause ? Et puis il faut se soutenir entre femmes également, le cliché de la publicité « Et ça, vous l’avez fait toute seule? » est bien vrai lorsqu’on commence à mettre les pieds dans des organismes financiers ou réputés.

Mais de plus en plus, ce terme #girlboss a pris du pouvoir dans nos vies. J’ai comme l’impression qu’on s’oblige à réussir, à mettre notre carrière en avant, à se surpasser quitte à s’oublier, pour prouver que rien n’est impossible. Beaucoup veulent appartenir à ce cercle de girlboss, qui laissent souvent croire que c’est seulement les femmes qui entreprennent qui peuvent y appartenir.

Depuis 1 an et demi, j’ai voulu partager les coulisses de la création de ma marque Hoanui parce que je voulais montrer en quoi consistait la création d’une entreprise, éviter à d’autres personnes de refaire les mêmes erreurs, j’accepte les invitations à gogo de conférences sur le thème de l’entreprenariat en étant toujours la plus jeune à 27 ans, je réponds à une multitude de messages privés sur les réseaux qui me demandent des conseils sur leur avenir, leur projet d’entreprise, leurs études comme si j’étais une conseillère d’orientation ou que ma société était cotée en bourse.

Mais au fond, est-ce que moi aussi je n’ai pas fait tout ça pour appartenir coûte que coûte au clan des fameuses girlboss ? Qui n’a jamais rêvé secrètement d’être invité dans des salons pour « parler de son expérience et inspirer peut être d’autres personnes à faire de même », de faire partie de groupes à la Desperate Housewives où chacune montre son petit bout de chemin parcouru avec fierté ?

Des conférences thématiques sont créées tous les jours, des comités de soutien entre femmes, des # à gogos, des groupes Facebook et conversation WhatsApp, des conseils de femmes qui réussissent dans l’entreprenariat, des bouquins, des interviews… Une multitude de girlboss inspirantes envahissent désormais la blogosphère, Netflix, twittosphère, la toile et au final : notre vie.

Certaines copines se retrouvent malgré elles « excluent » quand elles ne peuvent pas prendre part à la conversation de celles qui ont créé leur entreprise et donc ont des problèmes communs. Vous voyez, ce genre de problèmes que personnes d’autres ne peuvent comprendre car il ne sont pas dans la même situation.

Alors si aujourd’hui je cumule 4 métiers, que je ne dors que 5h par nuit, que je bosse 7/7, que je privilégie malgré moi mon travail à ma famille, ma vie de couple et mes amis, est-ce que ça fait de moi réellement une girlboss ? Est-ce que c’est réellement ça, la définition du bonheur, de l’épanouissement et de la réussite ?

Cet article m’a été inspirée par une story que j’ai publié sur mon compte instagram où je me suis prise en photo en train de pleurer. Et oui, une girlboss ne doit pas pleurer normalement. Elle mène tout d’une main de fer dans un gant de velours, et pare son plus beau sourire et son plus beau look pour le raconter sur son compte instagram suivi d’une citation trouvée sur Pinterest.

Mais la réalité est tout autre. Sachez qu’au final, on est pas obligé d’être une girlboss quand on créer son entreprise. On peut craquer, et c’est même important de craquer. Si vous saviez, je dois pleurer au moins une fois par semaine. Je rêve d’un bain chaud et d’un verre (ou la bouteille) de vin rouge tous les soirs en sortant de ma journée de travail de 12h.

Alors aujourd’hui j’avais envie de vous dire mesdemoiselles, que n’importe laquelle d’entre vous est une girlboss dans le simple fait d’exister, d’être heureuse, de s’épanouir dans notre vie et de prendre pleinement conscience de la chance que nous avons de pouvoir décider de ce que l’on va devenir. Peu importe le statut social, le nombre d’heures que vous dormez, les prix que vous avez récolté, le chiffre d’affaire que vous faites, votre salaire, votre réseau professionnel, le CV que vous affichez, le nombre de jobs que vous cumulez, la faculté que vous avez à négocier avec vos fournisseurs et rentrer cuisiner le soir un poulet basquaise pour 10 personnes.

Soyez toujours fière de votre réussite pour vous même avant de l’être pour les autres, ou pour la mode, ou pour instagram. Et la réussite ne se mesure qu’à travers votre sourire le matin en vous levant, et en vous couchant. Et on parle ici de vrai sourire, pas celui de facade bien sûr !

Pleins de gros bisous mes petites ninis ❤️

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