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Hoanui, My job, Papotages, Work

Comment savoir si on a l’âme d’un entrepreneur ?

Souvent je reçois des messages de personnes qui me disent : bravo d’avoir osé te lancer, je n’aurai peut être jamais franchi le pas à ta place, mais du coup comment tu as su que tu étais faite pour créer ton entreprise ? 😱

Et en fait, pour être honnête, je n’ai jamais trop de réponse à ces questions car pour moi cela me semblant tellement évident et je ne me suis quasiment pas posé de questions quant à me lancer en freelance social media manager ou alors à créer ma marque de vêtements Hoanui 😇

Je pense que tous les créateurs d’entreprise partagent certains traits de caractères car à chaque fois que je rencontre un fondateur d’une boite/marque, je me retrouve rapidement en eux, en leur expérience et en leur discours 💪🏼

Pour moi, je dirai qu’un entrepreneur est : 
➡️ Têtu : car en effet, on vous dira sûrement 14 fois d’autres versions que ce que vouliez entendre et vous finirez quand même toujours par vous écouter et garder en tête votre idée de départ.

➡️ Perfectionniste/créatif : tous les entrepreneurs que je connaisse sont toujours en train de se remettre en question, de vouloir créer de nouvelles choses/de nouveaux concepts, de sortir de leur zone de confort. Une fois qu’ils ont franchi une étape, ils en ont déjà 10 en tête. Alors il est important de garder en tête de profiter de chaque moment et de chaque nouveau projet réalisé, mais on n’y peut rien on est comme ça ! Combien de fois je me suis réveillée à 4h du matin avec de nouvelles idées, ou alors sous la douche quand je pense aux axes de communication pour Hoanui, etc etc.

➡️ Impulsif : je pense que j’ai pris toutes mes décisions sur un coup de tête et que la réflexion n’aura jamais duré plus de 3 minutes à chaque fois. Quand on a une entreprise à gérer, on énormément de choses à voir tout au long de la journée donc les décisions sont très souvent prises rapidement car on a pas de temps à perdre. On peut faire de belles erreurs comme des coups de pokers incroyables, ça fait parti du jeu.

➡️ Sociable : il est vraiment important de s’entourer et encore plus je trouve lorsqu’on est chef d’entreprise. Le réseau est très important, et même si ce n’est pas quelque chose à laquelle vous pouvez toujours accorder beaucoup de temps, les fondateurs de sociétés que je connaisse sont toujours naturellement sociables, avenants, disponibles, compréhensifs et s’efforcent d’aller dans des conférences pour se tenir en éveil, agrandir leur réseau, faire encore connaitre la société etc.

➡️ Multicasquette : quand vous êtes chef d’entreprise, vous êtes : directeur artistique, styliste, responsable des ressources humaines, un peu comptable, un peu avocat, responsable communication, community manager, responsable des achats, commercial, en charge du service client etc… Si vous n’êtes pas prêt à endosser ce rôle multicasquette qui s’offre à vous, ou qu’une étape vous fait peur, je pense que vous n’êtes peut être pas encore tout à fait prêt pour créer votre entreprise. Evidemment on ne peut pas maitriser tout, et on est certainement nul dans des domaines (moi par exemple je suis allergique aux chiffres, coucou le 6 en maths de moyenne toute ma vie). Mais il est important d’avoir envie d’apprendre, d’être ouvert d’esprit, curieux, de rester en eveil, de se renseigner… car de toute manière vous n’aurez pas vraiment le choix et même si un jour vous aurez les moyens d’embaucher quelqu’un pour le faire, vous devrez comprendre un minimum de quoi il s’agit !

➡️ Positif : je ne trouvais pas vraiment de mot pour décrire ce trait de caractère, mais pour moi je trouve qu’il est important de faire la part des choses et de ne pas prendre tout à coeur. On me demande souvent : comment tu fais pour réussir à dormir, comment tu fais pour ne pas stresser, comment tu fais pour pas péter un plomb ? Alors évidemment, il m’arrive de ne pas dormir la nuit, de pleurer de nerfs, de vouloir me défouler à la salle de sport ou de vouloir envie d’étrangler mon fournisseur, mais j’essaye relativement de prendre du recul, de me détacher des choses, de me dire que chaque problème à sa solution sinon je n’ai pas fini de me faire du mauvais sang !

J’espère que cet article vous plaira et saura vous faire réfléchir à votre désir de créer votre entreprise ou vous mettre à votre compte en tant que freelance, car parfois, tout n’est pas tout rose et il faut avoir la faculté de rebondir très vite et de pouvoir gérer énormément de mauvaises nouvelles dans une même journée. À très vite ❤️

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Humeur, My job, Papotages, Work

Mes premiers mois en tant que social media manager freelance

Comment je m’en sors ?

Si vous avez suivi mes aventures sur les réseaux sociaux, vous n’êtes pas sans savoir que je suis désormais social media manager freelance depuis janvier. Si vous étiez plutôt occupés à manger des raclettes cette hiver (et vous avez bien raison, hmmm j’en rêve !), rendez-vous par ici pour suivre mon dernier article à ce sujet. Vous devez vous dire : « Tiens, une revenante ! » (et bah vous avez bien raison). Comment vous dire que je n’ai pas vu la lumière du jour depuis 3 mois quasiment ? Impossible de penser à mon blog, mes réseaux sociaux, je vis-mange-respire mes clients.

Social media manager, c’est tout ce qui relève de la stratégie digitale, le community management, la rédaction web, les partenariats influenceurs… Bref, toute une stratégie digitale et web pour la communication d’une entreprise. C’est un domaine essentiel qui touche quasiment toutes les branches : restaurants, mode, sport, tourisme, activité, voyages… De nos jours, tout le monde veut communiquer et mise sur une stratégie digitale active.

Alors comment vous dire que je suis dé-bor-dée. C’est souvent l’effet « boule de neige », quand on connaît un bon coiffeur, on a tendance à naturellement le recommander. Alors quand vous commencez à travailler pour vos clients, et qu’ils sont satisfaits, cela vous apporte rapidement d’autres contacts.

Mon organisation de travail

Je travaille actuellement pour 4 clients, et je ne pourrai honnêtement pas en accepter d’autres (je n’ai que deux mains, ou alors il faudrait que je réfléchisse sérieusement à construire un petit robot stagiaire pour m’aider). J’ai d’ailleurs créé sur le blog une catégorie : « Mon Job » qui répertorie tous les articles que j’écrirai à ce propos si cela vous intéresse, et mes différentes références.

J’ai investi dans un bureau chez moi qui me permet de tranquillement m’installer lorsque j’ai besoin de bosser (mais je suis bien sur les 2/3 du temps assise par terre sur mon pouf pour écrire, normal hein). Je peux sinon aller travailler à l’espace de co-working 13.2 de l’agence Hypee Communication (pour laquelle je bossais avant en CDI et pour laquelle je continue de travailler aujourd’hui en freelance). Cela me permet de séparer au maximum ma vie professionnelle et privée, et de me fixer des horaires de travail. Quand je suis chez moi, j’ai généralement tendance à oublier de manger le midi ou alors à travailler de 9h à 1h du matin. C’est également top pour ne pas perdre totalement le lien avec la vie sociale (coucou le taff pas maquillée, en chausson et en jogging), et de retrouver le bonheur de travailler avec des collègues, et tout le matériel à disposition (double écran, imprimante,…).

Je n’ai pas vraiment de notion de jours fériés et week-end mais j’essaye de tenir un rythme à peu près « classique » pour ne pas sombrer dans le burn out. Je rigole toujours quand on me dis : « oh c’est génial, t’es freelance, tu dois pouvoir te faire des grasses matinées de fou ! ». Si vous saviez comme… c’est IMPOSSIBLE ! Je suis généralement sollicitée à des heures normales (entre 9h et 18h), donc je suis obligée d’être disponible au téléphone ou par email, et l’on me programme très souvent des réunions pendant ces créneaux. Je rêvais de séances de sport à la salle à 14h avec les machines rien que pour moi… mais en 3 mois de freelance, je n’ai pas pu une seule fois le faire par exemple ! Quand je vois un café ou vais à un RDV « perso » en semaine, j’ai toujours l’impression de faire l’école buissonnière car je ne suis pas derrière mon ordi à une heure « classique » de travail.

Tous les jours je dois réaliser les stories sur Instagram pour mes clients, et partager des actualités sur Twitter. Ça fait parti de mes petites missions récurrentes que je ne peux pas prévoir (ni programmer) car cela dépend de l’actualité. Le reste du temps, ma journée est rythmée par : les calendriers des posts, les bilans quantitatifs, les suivis des chiffres hebdomadaires, les nombreux échanges de mails et suivi de projets, les interactions et modérations des comptes, l’écriture d’articles thématiques, etc etc.

J’ai vécu pour les premières fois les départs en vacances et en week-end lorsqu’on est freelance et je peux vous dire que c’est fini les collègues gentilles qui prenaient le relai sur tes clients et tes missions. Désormais, je ne peux compter que sur moi-même et je ne serai donc jamais réellement en vacances… Et oui être freelance, c’est des atouts et des points négatifs également !

Comment je trouve mes clients ?

Vous êtes tellement nombreuses et nombreux à me poser cette question… Je dois la recevoir environ une dizaine de fois par jour ! Sachez qu’il n’y a pas de méthodes miracles pour trouver des clients. Il est important de respecter des règles de base (et que vous devez obligatoirement savoir, je ne devrai pas l’écrire ici) :

Soignez vos propres réseaux sociaux : devenez votre vitrine et votre propre référence (pas de selfie pas soignée, de photos de soirées, de comptes privés, mettez des filtres, ayez une cohérence, soyez présent sur tous les réseaux sociaux, postez régulièrement…)

Faites-vous des cartes de visites (oui, même si vous êtes étudiantes) : depuis que j’ai 18 ans je vais dans des salons, conférences etc et je vais au culot parler à des gens, parler de mon histoire, de mon blog, me vendre etc et HOP je leur laisse une carte de visite. Les personnes auront tendance à se souvenir de vous et garder une trace physique.

Parlez de votre métier à tout le monde et expliquez bien le concept : « social media manager » ou « community manager » ce sont des métiers encore peu connus que beaucoup de monde n’ont pas encore bien saisi. Expliquez et ré-expliquer le concept à tout le monde, votre coiffeur, banquier, grand-père, ancienne prof etc.. Un réseau ça se travailler déjà autour de soi.

Soyez omniprésents dans les salons/conférence de la région : par exemple, sur la côte d’azur, nous avons énormément d’organismes qui réunit tous les acteurs de la communication : Asso ADMIN, So Nice Tweet, #UCannesTweet, Azur Pro com, Club Business 06, Salon les entreprenariales… etc. Il est essentiel d’être présents dans ce genre de rendez-vous et de parler aux personnes présentes. Cela fait des années que je suis dans ce genre d’association, et j’ai même pu être intervenante plusieurs fois (ce qui continue à développer votre notoriété).

Entretenez votre réseau : mails de bonne année, soutien physique aux conférences et atelier des partenaires, soirées de gala.. N’hésitez pas à être toujours présent dans les bons coups et entretenir votre réseau en allant toujours vous représenter aux personnes avec lesquelles vous avez déjà discuté.

J’ai donc la chance de ne chercher aucun client et d’avoir toutes les entreprises qui me démarchent automatiquement via mon réseau professionnel (rien à voir avec instagram). Cela fait des années que je me suis construite une « petite » réputation dans le domaine du digital sur la Côte d’Azur et j’ai travaillé dur pour me constituer ce réseau professionnel. Je vous conseille donc d’en faire autant et vous verrez, quand on fait du bon travail et que l’on est sérieux, on ne récolte que ce que l’on sème.

Essayer de se dégager du temps et ne pas dire oui à tout

Le plus dur dans tout ça (et ce que j’ai beaucoup de mal à faire honnêtement), c’est essayer de ne pas dire oui à tout le monde et continuer à se dégager du temps pour des plaisirs personnels. Quand on est freelance, on a souvent peur du lendemain, et on a souvent les yeux « plus gros que le ventre » en se disant que l’on est capable de tout, que « l’on travaille beaucoup mais c’est pas grave, c’est pour soi », ou que plus on travaille = plus on gagne de l’argent (et donc c’est toujours intéressant quand c’est pour soi). Mais s’il y a déjà une leçon que je peux tirer de ces quelques mois freelance, c’est de ne pas hésiter à refuser des contrats (si vous pouvez vous le permettre, évidemment).

Savoir dire non, c’est un vrai cas psychologique en vrai. Et c’est mon gros défaut. J’ai été un peu dépassée par les événements lorsque je me suis mise freelance et j’ai eu énormément de demandes pour travailler avec moi. Le problème c’est que je suis toute seule (et je ne compte pas prendre de personnes avec moi, car je souhaite pour l’instant travailler seule et sur HOANUI correctement). Je ne suis donc pas surhumaine, et malgré toutes les bonnes volontés, je ne peux pas faire tout. Il faut savoir dire non lorsque c’est des missions hors contrat, non lorsqu’on est débordés, non lorsque le budget n’est pas assez correct (même si c’est amis), non quand on ne maitrise pas parfaitement les spécificités de la tâche, non quand notre gentil client nous a recommandé à une marque, non quand c’est la famille/amis qui vous demandent des conseils gratuitement (à petite dose oui bien sûr), etc etc.

Vu que je continue les missions de mannequinat (car j’ai 26 ans, bientôt cela ne sera plus possible de continuer donc j’essaye d’en profiter au maximum), et que je souhaite monter ma marque de vêtements, comment vous dire que je sens déjà que je suis au maximum de mes capacités et qu’il faut que j’apprenne à prendre de la distance… Je vous conseille donc d’en faire autant et de ne pas être trop gourmand dans vos nouvelles fonctions de freelance.

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Humeur, My job, To-do list, Work

Je vous dis tout côté professionnel !

Alors cet article me tient plutôt à coeur et je vous pense que vous aussi ! Car en effet, sur Instagram particulièrement, je reçois énormément de demande par rapport aux études que j’ai faite, à mon expérience professionnelle, à mon travail, à l’agence de communication dans laquelle je suis etc..

Alors avec cet article, je vais tout vous résumer en une seule fois, et ainsi, vous aurez toutes les informations dont vous aurez besoin ! Et sinon, dites-moi en commentaires et je me ferai un plaisir de vous répondre ! Je vous préviens ça va être long, mais je vais rentrer dans les détails pour que vous puissiez avoir toutes les réponses à vos interrogations !

💼 Mon BTS : 

Il faut savoir que j’ai évidemment (comme tout le monde) changé de très nombreuses fois d’idées de métier : fleuriste car j’aime la nature, journaliste sportive car je suis un garçon manqué, puis un peu de raison en me disant « j’habite sur la Côte d’azur, dans quoi suis-je assurée de trouver du travail ? » : le tourisme et l’évènementiel.

J’ai fais un bac littéraire, option anglais renforcé, car l’anglais c’est vraiment essentiel de nos jours. Ensuite, j’ai fais un BTS AGTL (qui n’existe plus aujourd’hui), qui correspondait à un BTS évènementiel / tourisme. En effet, avant il existant 2 BTS tourisme : un côté agence de voyages et un autre plutôt évènementiel (le mien). Désormais les 2 BTS tourisme ont été fusionnés en un seul (ça fait vieux quand je dis ça !!).

J’avais un stage de 2 mois à effectuer et je l’avais fait dans une station de ski (Avoriaz) au club de vacances VTF en tant qu’animatrice et assistante planning évènementiel.

💼 Mon expérience en tant que wedding planer : 

Ensuite, un peu jeune et influençable, je décide qu’un BTS ça suffit donc je m’arrête là, je suis trop impatiente de rentrer dans la vie active. Je dépose donc un million de CV et je rencontre une agence d’organisation de mariage et d’évènementiel qui accepte de me prendre en statut auto entrepreneur agent commercial en tant que wedding planner ! Organiser un mariage ? Le rêve ! Ça réunit la mode, la déco, les conseils, le relationnel, bref j’étais fan mais c’était aussi le travail le plus fatiguant que j’ai jamais eu de ma vie. La journée tu fais des rendez-vous avec des prestataires, tu es au bureau, tu organises tout, et à partir de 17h généralement tu enchaines les rendez-vous jusqu’à 22H parfois même plus tard avec les mariés (car évidemment, la journée ils travaillent !). Le week-end également ! J’ai un souvenir d’un rdv à 7h du matin un dimanche avant que les mariés ne reprennent l’avion pour Paris, ils étaient en train de se prendre la tête sur la couleur des invitations « hum chéri, rose pale ou parme ? » . Et moi je rêvais simplement de mon oreiller !

Quand c’est la saison des mariages, adieu toute vie sociale ! Tu commences le jour du mariage à 6h du matin pour accueillir les premiers prestataires et réaliser la déco et tu finis à 4h du matin tant bien que mal en essayant de refuser une danse avec le cousin du marié un peu (beaucoup) pêté.

J’ai tenu 1 an et demi, et après j’ai arrêté car franchement c’est un travail monstre.. L’hiver tu organises tous les mariages, l’été c’est la saison des mariages ! Donc toi tu respires quand dans tout ça ?

Un point positif, c’est que la fondatrice de la société m’avait demandé « tu sais t’occuper des réseaux sociaux? tu peux me créer un blog pour l’entreprise? » Bien suuuuuur voyons, évidemment que je sais faire. Et c’était parti pour des longues nuits de tuto blogger et wordpress, et une nouvelle passion est née : la communication et le digital !

J’essaye de retrouver du travail, mais je me prends beaucoup de portes dans la tête (façon de parler hein) car je n’ai qu’un BTS. Mamie Ines vous conseille donc de continuer au maximum les études, car c’est très important… J’ouvre mon premier blog :  thats-how-love-should-be.blogspot.com (avec un nom imprononçable, sans achat de domaine, avec un design homemade : bref pour la vraie passion d’écrire et partager et non simplement un business comme maintenant).

Je trouve un CDI dans la boutique Manoush (faut bien payer ses factures) et l’envie de reprendre les études me titille. Mon blog commence à très bien marcher, j’adore ça.. c’est décidé, je quitte ce CDI en tant que vendeuse pour reprendre une licence et un master !

💼 Mon master de communication & mes expériences professionnelles :

Je fais donc une licence de communication, option community management à l’école ISCAE à Nice. J’ai cherché exprès quelles étaient les écoles qui proposaient des études dans le digital, à l’époque, c’était pas aussi répondu qu’avant. Je trouve une alternance dans une agence de communication où je suis Chargée de communication et rédactrice web. Les conditions sont dures, j’en bave pas mal niveau horaires et zéro reconnaissance, mais je m’éclate. Je délaisse un peu mon blog faute de temps et d’envie (flemme de me remettre devant l’ordi le soir alors que je viens de passer 8h devant un écran !).

Je suis hyper active à côté de tout ça, je vais à toutes les conférences et salons sur la communication. Je m’inscris dans des clubs de communicants de la Côte : MyCMNice, SoNiceTweet, Azur Pro com… Mon but : me faire des contacts et me faire un petit nom. Je suis intervenante d’ailleurs à ma première conférence devant un amphi de plus de 100 élèves à la fac en tant que Chargée de com’ de mon agence de communication. Le stress total alors qu’ils étaient plus vieux que moi !

Je continue avec un Master 1 de communication (toujours à l’école de commerce ISCAE), et j’ai la chance d’avoir été directement démarchée par le siège de la marque de prêt-à-porter pour homme Carnet de Vol, par la directrice communication qui m’a dit : ce que tu fais avec ton blog, je veux que tu le fasses avec ma marque. Je deviens donc Chargée des relations presses France et community manager. C’est littéralement le boulot de ma vie mais je crois que je suis un peu jeune pour le réaliser. J’écris les communiqués de presse, je fais les envoi presses et blogueurs, j’aide à la réalisation du merchandising, aux tableaux d’inspirations des nouvelles collections, je m’occupe de tous les réseaux sociaux.. C’est hyper enrichissant et intéressant ! Je continue toujours à parcourir la Côte d’Azur et faire des salons, conférences et ateliers..

L’école dans laquelle je suis est très axée professionnel, c’est des vrais pros qui nous donnent des cours etc, et on a des missions incroyables comme organiser le salon de communication Les Entreprenariales ou bien participer à une mission de communication interne de Louis Vuitton France. Je peux vous dire que sur le CV, c’est bien tout ça !

Ensuite, je pars 3 mois aux Etats-Unis à Los Angeles. Beaucoup souhaitent partir après leurs études ou faire une année de césure et je vous avoue que reprendre ses études c’était dur après une pause de 2 ans… J’avais moi aussi l’envie de voyager et changer d’air. J’ai l’opportunité de partir via une connaissance qui va habiter là-bas, je ne payerai pas de loyer, hop ma décision est prise ! Je pars donc 3 mois à Los Angeles et j’ouvre mon nouveau blog (que vous connaissez forcément vu que vous êtes en train de lire cet article haha).

En rentrant, je me dis que sois je continue et fais mon année de master 2, soit je tente de postuler directement à des jobs car mine de rien j’ai réussi à me réaliser un petit CV intéressant déjà. Je poste une annonce sur Instagram / Facebook / Twitter comme quoi je recherche un job dans la communication, et l’agence Hypee Communication commente en me disant de venir passer un entretien.

💼 Mon expérience chez Hypee Communication : 

Tout se passe très vite, je réalise un entretien, puis un deuxième le lendemain, je dois faire un compte rendu orignal donc je crée un blog pour qu’ils aient envie de me prendre et je trouve que c’est assez représentatif de ma personnalité. Et bingo ! Je commence avec un CDD de 6 mois puis je décroche un contrat en CDI. L’agence est vraiment top, comme vous pouvez le voir globalement sur mes instastories, la moyenne d’âge est de 25 ans environ, le chien de mon patron traine tous les jours au bureau, on joue au ping pong ou à Mario Kart entre midi et deux Vous êtes beaucoup à me dire que ça à l’air exceptionnel, que vous revez de bosser là, mais pour juste pour tenir informés, on ne compte pas du tout nos heures, on réalise des astreintes le week-end pour les réseaux sociaux (ce qui est logique en tant qu’agence de communication), etc etc.. Il faut vous dévouer à votre travail, littéralement. Il faut savoir qu’en agence de communication, les 35h il faut oublier et plutôt se baser sur du 50h minimum. Mais tu apprends beaucoup, c’est une richesse énorme sur un CV car cela montre que vous êtes multi taches, réactifs, rapide, efficaces et que vous pouvez gérer différents types de clients.

🤔 En quoi consiste mon job : 

Je suis community manage et en charge du marketing d’influence. Je vais donc m’occuper de toute la stratégie digitale de mes clients. Je travaille sur une recommandation digitale de stratégie, avec une étude de la concurrence et une étude de marché, puis je réalise des plannings de publications tous les mois avec le visuels, le wording, la date et le réseau social en question. Ensuite, il y a toute la partie programmation, interactions et modération des commentaires / likes / échanges avec les followers, accroitre la visibilité et la communauté des comptes, développer les chiffes, détourner les algorithmes, réaliser des reportings hebdomadaires et mensuels de l’avancée des chiffres etc etc… Je suis également chef de projet digital et en charge du marketing d’influence, donc tout ce qui va toucher aux partenariats influenceurs, et à la gestion de projet : rédaction web, lien avec les clients et le pôle design, consulting digital etc.. J’espère avoir été clair !

😍 Et maintenant, quel est mon projet ? 

Je profite du coup de la rédaction de cet article pour vous informer que je me lance en tant que freelance community manager, rédactrice web et marketing d’influence à mon compte à partir de mi-février ! J’ai un trop plein d’émotion pour une seule personne, je suis impatiente, excitée, heureuse mais aussi stressée. Ça va être génial ! Je vais donc continuer à travailler pour l’agence Hypee Communication 2 jours/semaine et j’aurai également mes propres clients. Je vais m’occuper par exemple de la stratégie digitale de la marque Longboard Stories (pour laquelle j’étais partie en shooting en Bretagne!), et j’ai également d’autre demandes en suspend… Je me suis installée un petit coin bureau chez moi (voir photo) et je pourrai venir continuer à venir travailler avec ma team d’amour dans les bureaux de Hypee (vous n’avez pas fini de voir des storys de Moka). 

🤓 Mes conseils :

💪🏼 Continuez les études le plus longtemps possible c’est vraiment important !

💪🏼 Démarquez-vous ! Il y a actuellement 2 millions de jeunes qui veulent étudier la communication, le marketing et le community management, je reçois tellement de CVs au bureau tous les jours c’est hallucinant ! Aujourd’hui, partir à l’étranger en Australie 1 an ne fais plus de vous un original (touuut le monde l’a fait) ! Parler anglais c’est devenu la base, pas une plus-value. Il faut aller à des salons, se faire des cartes de visites alors que vous êtes encore étudiants, faire de l’humanitaire, organiser bénévolement des salons / conférences / ateliers, être dans des associations, être président de son BDE, accompagner digitalement une entreprise de façon bénévole, ouvrir son statut auto entrepreneur à côté… bref il faut absolument que vous soyez originaux !

💪🏼 Travaillez votre image sur internet, pas de photos de vous en train de tirer la langue sur Instagram, attention au prof public sur Facebook, mettez vous évidemment sur Linkedin et viadéo, et si vous avez envie, soignez votre instagram et votre blog car ce sont des cartes de visites en ligne ! J’ai trouvé tous mes derniers jobs comme ça ! Au final vous montrez que vous savez faire : du référencement web, du design, de l’animation de communautés, du community management..

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