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Pourquoi s’oblige t’on à être une #girlboss ?

De nos jours, nous sommes plusieurs femmes à créer notre entreprise, ou essayer de réussir dans notre carrière, se créer un réseau, un statut social, à avoir des ambitions, des projets, à tout cumuler : vie de famille, conjoint, amis…

Alors le matin hop c’est parti pour une autre journée marathon : un café, une petite robe, son sac de bureau sur l’épaule droite, son sac de sport sur l’épaule gauche, son déjeuner pour le midi et son plus beau sourire de circonstance pour être prête à affronter la journée.

Parce que c’est rentré dans les moeurs, c’est comme ça de toute manière, on voit tout le monde réussir sur instagram, créer des entreprises comme on s’achète une paire de chaussures, exposer aux yeux du monde sa réussite, ses conseils d’auto entrepreneur et femme qui réussi, ses conférences et afterworks pro, ses quotes d’inspiration à tout va.

Et soudainement, une vague de #Girlboss est apparue sur les réseaux. Mais au fond, c’est quoi une girlboss ? Une femme qui essaye de tout combiner ? Une femme qui réussit ? Une femme sans faille qui nous fait croire au commun des mortels qu’on peut tous réaliser nos rêves avec un peu de courage et d’ambition ?

Au départ, je croyais beaucoup en ce terme si prometteur. Enfin des femmes mis en avant pour leur volonté de tout donner, de partir de rien pour bâtir un empire, leur projet, donner vie à ses passions. Comment ne pas soutenir cette cause ? Et puis il faut se soutenir entre femmes également, le cliché de la publicité « Et ça, vous l’avez fait toute seule? » est bien vrai lorsqu’on commence à mettre les pieds dans des organismes financiers ou réputés.

Mais de plus en plus, ce terme #girlboss a pris du pouvoir dans nos vies. J’ai comme l’impression qu’on s’oblige à réussir, à mettre notre carrière en avant, à se surpasser quitte à s’oublier, pour prouver que rien n’est impossible. Beaucoup veulent appartenir à ce cercle de girlboss, qui laissent souvent croire que c’est seulement les femmes qui entreprennent qui peuvent y appartenir.

Depuis 1 an et demi, j’ai voulu partager les coulisses de la création de ma marque Hoanui parce que je voulais montrer en quoi consistait la création d’une entreprise, éviter à d’autres personnes de refaire les mêmes erreurs, j’accepte les invitations à gogo de conférences sur le thème de l’entreprenariat en étant toujours la plus jeune à 27 ans, je réponds à une multitude de messages privés sur les réseaux qui me demandent des conseils sur leur avenir, leur projet d’entreprise, leurs études comme si j’étais une conseillère d’orientation ou que ma société était cotée en bourse.

Mais au fond, est-ce que moi aussi je n’ai pas fait tout ça pour appartenir coûte que coûte au clan des fameuses girlboss ? Qui n’a jamais rêvé secrètement d’être invité dans des salons pour « parler de son expérience et inspirer peut être d’autres personnes à faire de même », de faire partie de groupes à la Desperate Housewives où chacune montre son petit bout de chemin parcouru avec fierté ?

Des conférences thématiques sont créées tous les jours, des comités de soutien entre femmes, des # à gogos, des groupes Facebook et conversation WhatsApp, des conseils de femmes qui réussissent dans l’entreprenariat, des bouquins, des interviews… Une multitude de girlboss inspirantes envahissent désormais la blogosphère, Netflix, twittosphère, la toile et au final : notre vie.

Certaines copines se retrouvent malgré elles « excluent » quand elles ne peuvent pas prendre part à la conversation de celles qui ont créé leur entreprise et donc ont des problèmes communs. Vous voyez, ce genre de problèmes que personnes d’autres ne peuvent comprendre car il ne sont pas dans la même situation.

Alors si aujourd’hui je cumule 4 métiers, que je ne dors que 5h par nuit, que je bosse 7/7, que je privilégie malgré moi mon travail à ma famille, ma vie de couple et mes amis, est-ce que ça fait de moi réellement une girlboss ? Est-ce que c’est réellement ça, la définition du bonheur, de l’épanouissement et de la réussite ?

Cet article m’a été inspirée par une story que j’ai publié sur mon compte instagram où je me suis prise en photo en train de pleurer. Et oui, une girlboss ne doit pas pleurer normalement. Elle mène tout d’une main de fer dans un gant de velours, et pare son plus beau sourire et son plus beau look pour le raconter sur son compte instagram suivi d’une citation trouvée sur Pinterest.

Mais la réalité est tout autre. Sachez qu’au final, on est pas obligé d’être une girlboss quand on créer son entreprise. On peut craquer, et c’est même important de craquer. Si vous saviez, je dois pleurer au moins une fois par semaine. Je rêve d’un bain chaud et d’un verre (ou la bouteille) de vin rouge tous les soirs en sortant de ma journée de travail de 12h.

Alors aujourd’hui j’avais envie de vous dire mesdemoiselles, que n’importe laquelle d’entre vous est une girlboss dans le simple fait d’exister, d’être heureuse, de s’épanouir dans notre vie et de prendre pleinement conscience de la chance que nous avons de pouvoir décider de ce que l’on va devenir. Peu importe le statut social, le nombre d’heures que vous dormez, les prix que vous avez récolté, le chiffre d’affaire que vous faites, votre salaire, votre réseau professionnel, le CV que vous affichez, le nombre de jobs que vous cumulez, la faculté que vous avez à négocier avec vos fournisseurs et rentrer cuisiner le soir un poulet basquaise pour 10 personnes.

Soyez toujours fière de votre réussite pour vous même avant de l’être pour les autres, ou pour la mode, ou pour instagram. Et la réussite ne se mesure qu’à travers votre sourire le matin en vous levant, et en vous couchant. Et on parle ici de vrai sourire, pas celui de facade bien sûr !

Pleins de gros bisous mes petites ninis ❤️

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Le bilan de mon année 2018

Aujourd’hui, j’avais envie d’écrire un article un peu plus perso que d’habitude, pour faire le bilan de cette année 2018 et faire le point sur l’année 2019 à venir. Généralement, j’adore écrire ce genre d’articles et les relire 1 an après pour voir l’évolution de ma petite vie et si j’ai pu atteindre les buts que je m’étais fixé ❤️

Tout d’abord, je vais prendre une minute pour souffler et réaliser tout ce que j’ai traversé cette année, les petites étapes franchies et les projets professionnels que j’ai mené à bien 💪🏼😍

En 2018 :

➡️ J’ai quitté un CDI en agence de communication pour me mettre à mon compte en tant que community manager freelance
➡️ J’ai retrouvé mon père
➡️ J’ai fais de supers voyages : Guadeloupe, Maroc (Casablanca 2 fois et un surftrip à Taghazout), Corse, Hossegor
➡️ J’ai décidé de créer ma marque de prêt-à-porter Hoanui
➡️ J’ai été tellement surprise des nombreuses demandes que j’ai eu la chance de recevoir pour des accompagnements en tant que community manager freelance (ce qui a totalement conforté ma décision)
➡️ J’ai fais de chouettes festivals et concerts : Plages électros, Crossover, Big reggae festival, Naaman, Patrice
➡️ J’ai participé à de très belles conférences en tant qu’intervenante : Social selling forum, #uCannesTweet, Médiaschool
➡️ J’ai eu mes premières réelles sensation au surf grâce à @darrigoodsurfcoaching en touchant la vague de la main
➡️ J’ai rejoins l’équipe Wandertea en rencontrant des personnes incroyables comme Caroline Receveur, Valentin Lucas et Jennifer Boistelle (en tant que chef de projet event et community manager)
➡️ On a ouvert la première boutique éphémère Wandertea
➡️ Fêté le 2ème anniversaire de notre relation avec Julien

En 2019, j’aimerai de tout coeur :

➡️ Habiter enfin avec mon amoureux
➡️ Lancer Hoanui en mars/avril 2019
➡️ Prendre plus de temps pour cuisiner fait maison
➡️ Me pacser avec Julien
➡️ Reprendre un rythme plus régulier au sport (car quand on est freelance, on n’a plus de vie)
➡️ Apprendre à dire non : à des services, à des amis, à des jobs, à des personnes qui t’en demande toujours plus
➡️ Prendre du temps pour moi et des choses qui me font réellement plaisir : prendre un bain, faire du yoga et de la méditation, faire de la marche, des travaux manuels, des albums photos
➡️ Lire davantage plutôt que d’être sur le téléphone avant de dormir
➡️ Développer encore plus mon instagram et mon blog, car c’est ce qui me fait réellement plaisir et m’épanouie
➡️ Encore plus passer du temps entourée de ceux que j’aime : mon amoureux, ma famille et mes amis

Et vous, quelles sont vos bonnes résolutions et vos projets pour 2019 ? 💪🏼

De gros bisous à tous, je vous souhaite par la même occasion une très belle année 2019, que tous vos projets se réussissent et que vous puissiez surtout avoir la santé, le bonheur et la réussite 💋

 

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Hoanui, Humeur, Papotages, Work

Création d’HOANUI : la naissance du projet


La naissance du projet

Il était grand temps que je vous parle de mon projet de création de marque par ici… Vous êtes peut-être plusieurs à l’avoir appris via les réseaux sociaux, je souhaite en effet monter une marque de prêt-à-porter bohème qui s’appellera : HOANUI (« celui qui donne la vie » en tahitien). Plusieurs personnes de mon entourage m’ont dit : mais pourquoi te lancer dans ça tout de suite alors que tu venais à peine de te mettre en statut auto entrepreneur, pourquoi un tel projet c’est un peu fou, comment vas-tu trouver autant d’argent ? etc etc.

Je suis une personne très impulsive et lorsque j’ai une idée en tête, je vais toujours au bout des choses. Après 11 ans de mannequinat, j’ai pu découvrir des aspects que j’aimais beaucoup : les shootings photos, la création, les lookbooks, l’envers du décor etc. J’ai la chance d’avoir rencontré des personnes extraordinaires : photographes, mannequins, marques naissantes comme grands groupes… Des personnes inspirantes qui vous donnent envie vous aussi de réaliser vos rêves et tenter votre aventure.

Je suis dans une phase de ma vie propice aux projets : je n’ai pas d’enfants, pas encore de prêt sur le dos, je suis freelance donc libre de travailler quand je le souhaite sur ma marque (et surtout, d’avoir un revenu fixe également via mon travail, sans quitter un contrat pour monter ma boîte), et je connais beaucoup de personnes dans la communication, marketing, mode, site internet, design etc. De plus, grâce à tout l’amour que je reçois sur les réseaux sociaux (cœur sur vous), nous sommes plus de 30 000 du côté d’Instagram, alors j’ai pour moi beaucoup de chance de vous avoir comme soutien dans ce projet. Qui sait, Instagram n’existera peut-être plus dans 10 ans ? Avec toutes ces clés en mains, ce serait bête de ne pas faire quelque chose n’est-ce pas ? J

Le constat dont je suis partie

Si l’hiver je ne jure que par les jeans, les sweats et les casquettes de garçon manqué, l’été mon âme d’hippie refait surface et je pourrai aisément sortir avec un foulard sur la tête, un pantalon pattes d’eph à fleurs et un petit crop top en dentelles. Désespérément amoureuse du style bohème, je ne craque en session shopping QUE pour des fringues de ce type. Sauf que voilà…. Tout coûte très cher dans le « hippie chic » ! Soit vous dénichez des petites merveilles chez H&M, Zara, Mango, Asos et compagnie mais vous galérez toujours à les retrouver, à avoir votre taille, et deux mois plus tard, il n’y est plus ; soit vous investissez dans des marques plus spécialisées type Sundress, Spell by byron bay, House of Harlow, Lost lover store, Free people , etc… et ça coute une fortune je trouve ! Pour celles qui habitent sur la Côte d’Azur et qui me lisent, il n’y a qu’à voir le prix d’une robe à Juans les Pins !

Je n’ai pas la prétention de dire que je vais faire quelque chose d’extraordinaire ou complètement différents des autres marques mais j’avais envie de faire une marque accessible (le plus que je puisse faire en tout cas, je ne m’appelle pas Primark non plus), et une référence dans le domaine du hippie / bohème.

De plus, j’ai remarqué que lorsque vous me demandez où j’ai acheté certaines pièces, elles proviennent très souvent de Californie, Hossegor, Bali ou Biarritz. Egalement, lorsque je porte des imprimés tye and die, vous êtes aussi très nombreuses à me demander d’où cela vient. Je pense que cet imprimé peut plaire à beaucoup d’entre vous et j’aimerai donc le reprendre très souvent comme fil conducteur pour la marque.

Le positionnement et concept d’HOANUI

Comme vous l’aurez compris, je souhaite donc réaliser une marque de vêtement destinée aux filles simples, libres et aventureuses. Cela pourra toucher à la fois les filles au style bohème, amoureuses des festivals branchés type « Coachella » ou « We love green », qui jouent beaucoup avec les accessoires, chapeaux, bijoux et la tendance boho ; mais également les amoureuses de la plage et des voyages, qui aiment se promener pieds nus, portent des colliers en coquillage.

Entre la culture surf / beachwear et les inspirations looks des années 70, je souhaite une marque aussi bien pour les surfeuses en herbes que pour les festivalières d’un soir. Combi-short, robe longue, kimono, robe dos nu, top noué… les pièces seront des must-haves pour l’été, et reprendront les principes de base de notre garde-robe estivale : matières fluides, imprimés fleuris et colorés, pas de boutons ni fermetures éclairs… La petite robe a enfiler sur son maillot pour aller diner en amoureux tout en sentant le monoï après une journée au soleil à roupiller.

Alors, qu’en dites vous ? ❤

Pour suivre l’évolution du projet, rendez-vous sur l’instagram d’Hoanui, la page Facebook et le compte Twitter !
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