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Mes premiers mois en tant que social media manager freelance

Comment je m’en sors ?

Si vous avez suivi mes aventures sur les réseaux sociaux, vous n’êtes pas sans savoir que je suis désormais social media manager freelance depuis janvier. Si vous étiez plutôt occupés à manger des raclettes cette hiver (et vous avez bien raison, hmmm j’en rêve !), rendez-vous par ici pour suivre mon dernier article à ce sujet. Vous devez vous dire : « Tiens, une revenante ! » (et bah vous avez bien raison). Comment vous dire que je n’ai pas vu la lumière du jour depuis 3 mois quasiment ? Impossible de penser à mon blog, mes réseaux sociaux, je vis-mange-respire mes clients.

Social media manager, c’est tout ce qui relève de la stratégie digitale, le community management, la rédaction web, les partenariats influenceurs… Bref, toute une stratégie digitale et web pour la communication d’une entreprise. C’est un domaine essentiel qui touche quasiment toutes les branches : restaurants, mode, sport, tourisme, activité, voyages… De nos jours, tout le monde veut communiquer et mise sur une stratégie digitale active.

Alors comment vous dire que je suis dé-bor-dée. C’est souvent l’effet « boule de neige », quand on connaît un bon coiffeur, on a tendance à naturellement le recommander. Alors quand vous commencez à travailler pour vos clients, et qu’ils sont satisfaits, cela vous apporte rapidement d’autres contacts.

Mon organisation de travail

Je travaille actuellement pour 4 clients, et je ne pourrai honnêtement pas en accepter d’autres (je n’ai que deux mains, ou alors il faudrait que je réfléchisse sérieusement à construire un petit robot stagiaire pour m’aider). J’ai d’ailleurs créé sur le blog une catégorie : « Mon Job » qui répertorie tous les articles que j’écrirai à ce propos si cela vous intéresse, et mes différentes références.

J’ai investi dans un bureau chez moi qui me permet de tranquillement m’installer lorsque j’ai besoin de bosser (mais je suis bien sur les 2/3 du temps assise par terre sur mon pouf pour écrire, normal hein). Je peux sinon aller travailler à l’espace de co-working 13.2 de l’agence Hypee Communication (pour laquelle je bossais avant en CDI et pour laquelle je continue de travailler aujourd’hui en freelance). Cela me permet de séparer au maximum ma vie professionnelle et privée, et de me fixer des horaires de travail. Quand je suis chez moi, j’ai généralement tendance à oublier de manger le midi ou alors à travailler de 9h à 1h du matin. C’est également top pour ne pas perdre totalement le lien avec la vie sociale (coucou le taff pas maquillée, en chausson et en jogging), et de retrouver le bonheur de travailler avec des collègues, et tout le matériel à disposition (double écran, imprimante,…).

Je n’ai pas vraiment de notion de jours fériés et week-end mais j’essaye de tenir un rythme à peu près « classique » pour ne pas sombrer dans le burn out. Je rigole toujours quand on me dis : « oh c’est génial, t’es freelance, tu dois pouvoir te faire des grasses matinées de fou ! ». Si vous saviez comme… c’est IMPOSSIBLE ! Je suis généralement sollicitée à des heures normales (entre 9h et 18h), donc je suis obligée d’être disponible au téléphone ou par email, et l’on me programme très souvent des réunions pendant ces créneaux. Je rêvais de séances de sport à la salle à 14h avec les machines rien que pour moi… mais en 3 mois de freelance, je n’ai pas pu une seule fois le faire par exemple ! Quand je vois un café ou vais à un RDV « perso » en semaine, j’ai toujours l’impression de faire l’école buissonnière car je ne suis pas derrière mon ordi à une heure « classique » de travail.

Tous les jours je dois réaliser les stories sur Instagram pour mes clients, et partager des actualités sur Twitter. Ça fait parti de mes petites missions récurrentes que je ne peux pas prévoir (ni programmer) car cela dépend de l’actualité. Le reste du temps, ma journée est rythmée par : les calendriers des posts, les bilans quantitatifs, les suivis des chiffres hebdomadaires, les nombreux échanges de mails et suivi de projets, les interactions et modérations des comptes, l’écriture d’articles thématiques, etc etc.

J’ai vécu pour les premières fois les départs en vacances et en week-end lorsqu’on est freelance et je peux vous dire que c’est fini les collègues gentilles qui prenaient le relai sur tes clients et tes missions. Désormais, je ne peux compter que sur moi-même et je ne serai donc jamais réellement en vacances… Et oui être freelance, c’est des atouts et des points négatifs également !

Comment je trouve mes clients ?

Vous êtes tellement nombreuses et nombreux à me poser cette question… Je dois la recevoir environ une dizaine de fois par jour ! Sachez qu’il n’y a pas de méthodes miracles pour trouver des clients. Il est important de respecter des règles de base (et que vous devez obligatoirement savoir, je ne devrai pas l’écrire ici) :

Soignez vos propres réseaux sociaux : devenez votre vitrine et votre propre référence (pas de selfie pas soignée, de photos de soirées, de comptes privés, mettez des filtres, ayez une cohérence, soyez présent sur tous les réseaux sociaux, postez régulièrement…)

Faites-vous des cartes de visites (oui, même si vous êtes étudiantes) : depuis que j’ai 18 ans je vais dans des salons, conférences etc et je vais au culot parler à des gens, parler de mon histoire, de mon blog, me vendre etc et HOP je leur laisse une carte de visite. Les personnes auront tendance à se souvenir de vous et garder une trace physique.

Parlez de votre métier à tout le monde et expliquez bien le concept : « social media manager » ou « community manager » ce sont des métiers encore peu connus que beaucoup de monde n’ont pas encore bien saisi. Expliquez et ré-expliquer le concept à tout le monde, votre coiffeur, banquier, grand-père, ancienne prof etc.. Un réseau ça se travailler déjà autour de soi.

Soyez omniprésents dans les salons/conférence de la région : par exemple, sur la côte d’azur, nous avons énormément d’organismes qui réunit tous les acteurs de la communication : Asso ADMIN, So Nice Tweet, #UCannesTweet, Azur Pro com, Club Business 06, Salon les entreprenariales… etc. Il est essentiel d’être présents dans ce genre de rendez-vous et de parler aux personnes présentes. Cela fait des années que je suis dans ce genre d’association, et j’ai même pu être intervenante plusieurs fois (ce qui continue à développer votre notoriété).

Entretenez votre réseau : mails de bonne année, soutien physique aux conférences et atelier des partenaires, soirées de gala.. N’hésitez pas à être toujours présent dans les bons coups et entretenir votre réseau en allant toujours vous représenter aux personnes avec lesquelles vous avez déjà discuté.

J’ai donc la chance de ne chercher aucun client et d’avoir toutes les entreprises qui me démarchent automatiquement via mon réseau professionnel (rien à voir avec instagram). Cela fait des années que je me suis construite une « petite » réputation dans le domaine du digital sur la Côte d’Azur et j’ai travaillé dur pour me constituer ce réseau professionnel. Je vous conseille donc d’en faire autant et vous verrez, quand on fait du bon travail et que l’on est sérieux, on ne récolte que ce que l’on sème.

Essayer de se dégager du temps et ne pas dire oui à tout

Le plus dur dans tout ça (et ce que j’ai beaucoup de mal à faire honnêtement), c’est essayer de ne pas dire oui à tout le monde et continuer à se dégager du temps pour des plaisirs personnels. Quand on est freelance, on a souvent peur du lendemain, et on a souvent les yeux « plus gros que le ventre » en se disant que l’on est capable de tout, que « l’on travaille beaucoup mais c’est pas grave, c’est pour soi », ou que plus on travaille = plus on gagne de l’argent (et donc c’est toujours intéressant quand c’est pour soi). Mais s’il y a déjà une leçon que je peux tirer de ces quelques mois freelance, c’est de ne pas hésiter à refuser des contrats (si vous pouvez vous le permettre, évidemment).

Savoir dire non, c’est un vrai cas psychologique en vrai. Et c’est mon gros défaut. J’ai été un peu dépassée par les événements lorsque je me suis mise freelance et j’ai eu énormément de demandes pour travailler avec moi. Le problème c’est que je suis toute seule (et je ne compte pas prendre de personnes avec moi, car je souhaite pour l’instant travailler seule et sur HOANUI correctement). Je ne suis donc pas surhumaine, et malgré toutes les bonnes volontés, je ne peux pas faire tout. Il faut savoir dire non lorsque c’est des missions hors contrat, non lorsqu’on est débordés, non lorsque le budget n’est pas assez correct (même si c’est amis), non quand on ne maitrise pas parfaitement les spécificités de la tâche, non quand notre gentil client nous a recommandé à une marque, non quand c’est la famille/amis qui vous demandent des conseils gratuitement (à petite dose oui bien sûr), etc etc.

Vu que je continue les missions de mannequinat (car j’ai 26 ans, bientôt cela ne sera plus possible de continuer donc j’essaye d’en profiter au maximum), et que je souhaite monter ma marque de vêtements, comment vous dire que je sens déjà que je suis au maximum de mes capacités et qu’il faut que j’apprenne à prendre de la distance… Je vous conseille donc d’en faire autant et de ne pas être trop gourmand dans vos nouvelles fonctions de freelance.

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