LA : ça s’en va et ça revient..

Je crois que plus personne n’arrive à me suivre dans ces interminables recherches pour partir à Los Angeles. Et ce qui est le plus fatiguant, tant moralement que physiquement, c’est qu’un jour c’est positif et un jour c’est négatif. J’avais eu une très bonne nouvelle et je voulais attendre que tout soit sur avant de vous écrire un article.. Et je pense que j’ai bien fait puisque cela ne tient déjà plus!

Mon ex-futur-presque employeur m’a rappelé, m’affirmant que c’était ok pour l’alternance! Et qu’il suffisait maintenant de s’occuper de la paperasse, des contrats et visa. Excitée comme une puce, j’en informe mon entourage proche mais je n’ose pas trop en parler encore. J’appelle vite mon école, pour qu’ils fassent les papiers nécessaires et je commence même à regarder des appartements avec mon copain, organisant des rendez-vous skype, le nez dans tous les quartiers de Los Angeles. La joie fut de courte durée puisqu’un appel mercredi soir vient troubler ce petit bonheur naissant. Le visa peut être accepté dans la mesure où c’est un visa étudiant et qu’il ne me rémunère pas. Je peut donc faire un stage non rémunéré. Mais comment subvenir à mes besoins là bas ? Je ne fais pas partie de ceux qui disposent de grosses économies ou qui ont l’aide de papa/maman. S’il me rémunère et qu’on met en place ce principe « d’alternance », cela redevient un visa de travail et nous revenons au point de départ (visa non accepté car l’entreprise française à moins de 2 ans et doit d’abord embaucher plus d’américains avant de faire venir des étrangers). DE-CEP-TION. Pleurs et déprime s’en suit. Est-ce qu’un jour je vais vraiment y arriver ?

Le lendemain, coup de théâtre. En train de prendre une bière avec ma mère (et malade à mourir), je reçois un coup de fil à 23h. Mon ex-futur-employeur a eu un rendez-vous le matin même avec un coach sportif de stars qui lance une nouvelle machine de sport. Il recherche un rédacteur web pour des articles sur son blog. « Il aimerait te tester, tu peux m’écrire 3 articles de blogs avant 17h, heure de Los Angeles ? T’es dispo là ? ». *Ahhhhhhhhhhhhhhhh.* Oui oui je suis disponible voyons, je ne suis pas malade, je ne suis pas avec ma mère en ville, je peux écrire tout ça en anglais pour dans 2h, pas de soucis. *wonderwoman* A 1h30 du matin, tout était dans sa boite mail. Je suis actuellement toujours en attente de savoir si mon style d’écriture à plu et si ça débouchera sur quelque chose.

Ce week-end, je fais quand même le skype avec un couple-absolument-parfait-trop-gentil-avec-qui-j’aimerai-habiter, ce qui me donne encore plus envie de partir, même si je n’ai pas encore de plan de travail. Et comme je lui avais expliqué la situation, elle me dit qu’elle a parlé de moi à une amie et me demande de lui envoyer mon CV pour une boîte de design et architecture. Apparemment ils embauchent fréquemment et aiment bien les français. *OMG*.

Voilà où j’en suis actuellement dans mes péripéties. Ma vie ressemble donc à un ascenseur émotionnel jour et nuit. Plus personne n’y comprend quelque chose. Un coup je saute partout, un coup je pleurs. Je n’en peux plus! J’essaye vraiment de trouver un travail (pour septembre, ça serait l’idéal) mais sinon je viendrai avec un visa touriste pour rencontrer les personnes en vrai et espérer obtenir quelque chose. Allez les loulous, on se tient au jus et priez pour moi pour que la roue tourne enfin en ma faveur ! ❤❤